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Paradigmes modernes pour la détection et la gestion du cancer de la prostate

Jul 21, 2023Jul 21, 2023

L'Australie a l'un des taux d'incidence de cancer de la prostate les plus élevés au monde1, avec environ un homme sur six diagnostiqué avant l'âge de 85 ans. À l'heure actuelle, le taux de survie à 5 ans du cancer de la prostate en Australie est de 96 %, ce qui représente une amélioration significative par rapport aux 60 % des 30 années précédentes.2

Les progrès technologiques ont marqué le début d’un changement de paradigme dans la compréhension, la détection et la gestion du cancer de la prostate en Australie, passant d’une surdétection et d’un surtraitement à l’utilisation de méthodes sophistiquées de détection et de traitement axées sur la minimisation des méfaits. Ainsi, il y a moins de biopsies inutiles, des expériences de biopsie plus sûres et une probabilité plus élevée de surveillance active des maladies à risque faible et intermédiaire, réduisant ainsi les méfaits.

Des recherches récentes et des progrès technologiques ont abordé la progression de la maladie dans différents groupes à risque.3,4 La détection précoce multimodale, avec l'antigène sérique spécifique de la prostate (PSA) et l'imagerie par résonance magnétique multiparamétrique (IRMmp), a réduit le besoin de biopsie, avec une approche transpérinéale. réduire les taux de sepsis post‐procédure. Une stadification plus précise grâce à la tomographie par émission de positrons/tomodensitométrie (TEP/CT) de l'antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA) évite les interventions locales futiles, et les options de traitement pour les maladies localisées incluent désormais une surveillance active réduisant les risques tels que l'incontinence, la dysfonction érectile et la cystite radique. et rectite. Les caractéristiques des patients, y compris le profil des symptômes, les comorbidités et le mode de vie, sont au centre de la décision de prise en charge individualisée.5,6,7 S'appuyant sur une revue publiée en 2020,7 cet article souligne la nécessité continue du dépistage du PSA en tant que risque critique. ‐outil d'évaluation, soulignant que le PSA est devenu un outil de triage pour l'IRMmp, et l'IRMmp un test de triage avant biopsie. Cette revue explore les dernières preuves sur la TEP/TDM PSMA pour la stadification du cancer de la prostate et couvre la meilleure prise en charge fondée sur des preuves du cancer de la prostate localisé et avancé. Il aborde et résume les récentes mises à jour de la recherche sur le dépistage et la prise en charge du cancer de la prostate et se concentre sur la minimisation des méfaits. Nous avons effectué des recherches dans les bases de données en ligne PubMed, Google Scholar et la Cochrane Library, en mettant l'accent sur les études multicentriques prospectives publiées entre 2018 et 2022. Nous avons rassemblé des lignes directrices locales et internationales, des données publiées et des avis d'experts.

Le dépistage du cancer de la prostate dans la population est resté controversé depuis la mise en œuvre du test PSA subventionné par Medicare Benefits Schedule (MBS) en 1989. Bien que le dépistage par PSA et le toucher rectal numérique (DRE) restent essentiels dans l'évaluation des risques et la détection initiale,5,8 la surdétection et le surtraitement a été atténué grâce à des voies de diagnostic améliorées et à un ciblage dirigé par l'imagerie par résonance magnétique (IRM).5 L'Australie est un pionnier dans l'utilisation de l'IRMmp et de la TEP/CT PSMA, bénéficiant de manière significative des remboursements gouvernementaux. Le financement fédéral pour l'IRM de la prostate a amélioré l'accès aux soins fondés sur des lignes directrices pour les hommes vivant dans une région ou dans des zones socio‐économiques défavorisées.9

Le passage de la biopsie de la prostate guidée par échographie transrectale (TRUS) à 10 ou 12 carottes au ciblage dirigé par l'IRM et à la biopsie transpérinéale systématique de la prostate a abouti à des procédures de biopsie plus sûres, améliorant ainsi le diagnostic et la précision5 (Encadré 1). Après la biopsie, la stadification du cancer de la prostate est passée de la tomodensitométrie conventionnelle et de la scintigraphie osseuse à l'utilisation de la TEP/TDM PSMA, qui permet de différencier le diagnostic du cancer de la prostate localisé (si le cancer est confiné à la prostate) au cancer de la prostate avancé (si il s'est propagé). voir les ganglions lymphatiques ou d’autres organes).

Le dépistage du PSA reste un outil essentiel d'évaluation des risques dans le tri des hommes sélectionnés en vue d'investigations plus approfondies, mais il n'est ni recommandé ni effectué systématiquement chez tous les hommes asymptomatiques.5,6 Une prise de décision éclairée est impérative, compte tenu de l'âge, de l'espérance de vie et des facteurs de risque. y compris les antécédents familiaux.5 S'il est utilisé de manière inappropriée, le dépistage du PSA peut conduire à des interventions excessives, car les niveaux peuvent augmenter dans des conditions bénignes (y compris l'hyperplasie bénigne de la prostate, la prostatite, la manipulation de la prostate), conduisant potentiellement à des biopsies inutiles et à un traitement excessif si tous les cancers sont activement traité.5

 3.0 ng/mL.6 Earlier screening is recommended for men with increased risk, including significant family history.8 These recommendations align with international guidelines5,17,18 (Box 2), which remain at odds with the Royal Australian College of General Practitioners’ (RACGP) Red Book, stating that neither DRE nor PSA testing is recommended for asymptomatic men unless requested following discussion about test risks and benefits.19 Given general practitioners commonly order PSA tests, and that the RACGP endorsed the NHMRC guidelines, it is imperative that the RACGP update the Red Book to be consistent with contemporary guidelines and studies, as outdated advice causes confusion. Australian men should be appropriately PSA‐screened, identifying and managing and monitoring disease at an early stage, preventing late diagnosis with poorer prognosis./p> 70 years or those with a life expectancy < 15 years/p> 70, or those with < 10–15‐year life expectancy/p> 70 years, or those with < 10–15‐year life expectancy/p> 20 ng/mL or GS > 7 (ISUP grade group 4/5) or cT2c/p>